article

Femme racisée qui pense à sa santé mentale

8 outils terminologiques, pour comprendre la santé mentale des racisés

1830 1804 Janna Madi Said

8 outils terminologiques, pour comprendre la santé mentale des racisés

En quoi les processus de racialisation régissent, structurent, impactent notre santé mentale ? Pourquoi certains espaces ; physiques, psychiques, symboliques ; sont-ils psychologiquement infranchissables ou difficilement accessibles aux personnes racisées négativement ?

Nous nous sommes interrogés sur ces questions lors d’un échange en toute simplicité lors de notre évènement « La santé mentale des racisés : entre expérience et prospection » organisé par le Cabinet Madi Said.

 

Pour aller plus loin, voici 8 outils terminologiques pour comprendre la santé mentale des racisés.

Peinture de mains de racisés pour améliorer la charge mentale

Colorful Hands 2:3 – Newberg, Oregon/ Par les étudiants de l’université de George Fox A. Wombacher, J. Mar, S. Ratcliff et B. Cahoon.

Cet article a pour objectif de permettre d’apposer des mots sur des phénomènes vécus par des personnes souffrant d’une pression psychologique exacerbée et continue en raison de leur couleur de peau et/ou de leur culture. Les terminologies exposées ont leur propre complexité dans le registre des sciences sociales et psychologiques, ils évoluent également à travers le temps et ont pu parfois désigner des réalités différentes en fonction de leurs auteurs et des contextes dans lesquels ils ont été utilisés. Nous avons essayé d’être le plus fidèle à leur acceptation contemporaine. Lorsque différentes acceptations existent, nous avons retenu celles caractérisées par leur dimension psychologique afin de pouvoir permettre aux personnes vivant ou ayant vécu des violences psychologiques en raison de leur racisation, à comprendre certains phénomènes qu’ils vivent aujourd’hui.

Votre santé mentale est importante et impacte vos perceptions et vos capacités d’action et de réflexion, n’hésitez pas à vous faire accompagner par un thérapeute si vous en ressentez le besoin.

1 – Race.

Moyen de catégorisation selon lequel les êtres humains se différencient sur des caractéristiques dîtes raciales telles que la couleur de peau ou l’espace territorial d’origine ou leur culture, impliquant généralement l’idée d’une supériorité naturelle d’une race par rapport aux autres (racisme).  Elle n’a pas de réalité biologique, mais implique des réalités sociales de discrimination et de violences psychologiques et physiques (voir racialisation).

Processus mental en jeu :

Minorisation, déshumanisation, altérisation et silenciation des personnes victimes de cette idée. Les motivations à l’origine de la notion de race impactent directement la santé mentale des racisés car elles induisent une différenciation de traitement favorisant une « race » sur les autres. Voir Racialisation.

 

2 – Racialisation.

Processus d’attribution et de catégorisation par lequel un groupe de personnes est défini par sa race, incluant non exclusivement des caractéristiques dîtes raciales telles que le phénotype, la biologie, des capacités cognitives supposées congénitales. Mais aussi culturelles telles que l’identité, l’éducation, le langage, le mode de vie, les valeurs.

Elle engendre un ensemble de comportements et de politiques exerçant une pression psychologique importante et réduisant l’horizon des possibles des personnes touchées.

Processus mental en jeu : 

La race est une idée, une théorie, la racialisation, son aspect pratique en tant que processus ancrant cette idée en outils complexes et intégratifs des structures et institutions devenant des moyens d’oppression et d’exploitation physiques et psychiques des racisés. C’est le moyen par lequel l’idée de race et son parti pris idéologique deviennent des instruments réels d’action et de différenciation au sein de la société.

 

3 – Racisé.

Personne définie par l’idée de race. De manière générale, on parle des personnes victimes des idées raciales, des populations déshumanisées et discriminées sur la base d’idées et d’assertions racistes, et donc des personnes pâtissant d’un système inégalitaire basé sur l’idée de race, soit les personnes non-blanches. On parle aussi de personne « racialisée ».

Cependant, la racialisation engendre un traitement inégal sur la base d’une supposée réalité biologique, il existerait donc des racisés positifs (personnes blanches) et des racisés négatifs (personnes non blanches incluant donc les personnes noires, métisses, arabes, asiatiques, sud américaines, indigènes etc…)

Processus mental en jeu :

Voir Charge raciale.

Petite fille racisée qui vit la charge raciale

4 – Santé mentale.

La santé mentale représente à la fois l’absence de pathologie mentale mais aussi un état de bien être physique, social, cognitif et mental.

Processus mental en jeu :

Les personnes racisées sont davantage touchées par des violences médicales (exemple du syndrome méditerranéen, violences obstétricales/gynécologiques, pathologisation de certains comportements ou processus mentaux sur la base de stéréotypes raciaux). Mais aussi par le manque de représentativité au sein des équipes d’accompagnement médical ou psychologique, ce qui engendre une prise en charge moins importante de ces personnes et une errance médicale exacerbée.

 

5 – Charge raciale.

Pression psychologique et charge mentale spécifique aux personnes dîtes racisées comprenant un ensemble de mécanismes de défense préventifs et continus dans des espaces jugés hostiles ou menaçants afin de protéger son intégrité physique et mentale. Par exemple, elle inclue la silenciation de ses vécus, ressentis dans ces espaces, une tension entre conformité aux attentes d’une majorité blanche pour ne pas souffrir de violence (symbolique, mentale, physique), une pression à devoir justifier, démanteler et déconstruire des préjugés ou actions racistes, tout en anticipant continuellement des situations discriminatoires pour s’en protéger. Ce terme a été utilisé et théorisé par la chercheuse française Maboula Soumahoro.

Processus mental en jeu :

La charge raciale attaque directement la santé mentale des racisés car elle créé une situation de défense mentale continuelle pour pouvoir survivre dans des environnements chargés de violence protéiformes et intériorisés.

 

6 – Métacolonialisme.

Colonisation des espaces psychiques et symboliques tels que la psychologie, le temps ou le sens, concomitant et persistant après l’esclavage, le colonialisme classique et le néocolonialisme.

Ce terme est théorisé et utilisé par Hussein Bulhan, chercheur et fondateur de l’université Frantz Fanon en Somalie.

Il s’agit d’une colonisation des pensées et des psychés. Les recherches de Bulhan s’inspirent des travaux de Frantz Fanon, psychiatre antillais qui parle de l’aliénation des indigènes voulant se « déracialiser » en adoptant les codes, valeurs et modes de pensée de l’oppresseur pour ne pas être assimilés à une race inférieure, ce en s’éloignant alors de sa culture d’origine et en effaçant son système de référence, cible de la domination.

Processus mental en jeu :

Le métacolonialisme illustre l’intériorisation d’une idéologie capitaliste et coloniale menant à une aliénation culturelle et psychologique. Aussi, ce concept a le mérite de souligner les effets contemporains coloniaux d’entités invisibilisées puisqu’elles concernent des notions et espaces relativement abstraits tels que le temps, le sens, la psychologie…

Femme racisée qui pense à sa santé mentale

7 – PTSS.

Le Post Traumatic Slave Syndrom – Syndrome Post Traumatique de l’esclavage – désigne l’ensemble des traumatismes transgénérationnels vécus par les personnes afro-américaines depuis l’esclavage à nos jours. Il est le fruit des recherches de la psychologue chercheuse américaine Joy de Gruy qui explique les effets contemporains de l’exploitation du travail forcé et du commerce des personnes noires durant l’esclavage et leur retombées directes aujourd’hui auprès des descendants afro-américains. Par conséquent, le PTSS débouche sur l’évitement de certains espaces, d’activités et de situations pouvant réactiver ou rappeler l’ensemble des traumatismes vécus lors de l’esclavage (ne pas se faire remarquer pour éviter des représailles physiques ou psychologiques, dévaloriser ses enfants publiquement pour les protéger d’atrocités ou d’exploitation physiques par d’autres, carences abyssales d’estime de soi, perspectives autodestructrices, défiances du corps médical ou des autorités institutionnelles etc…).

Processus mental en jeu :

Comprendre les effets intergénérationnels d’une violence ayant été vécue par les esclaves, ici la population noire américaine. Il s’agit de comprendre ici la réactivation de traumatismes qui continuent de se manifester à ce jour et qui pèsent collectivement sur les descendants d’esclaves.

 

8 – Colonialité.

Manières de penser, sentir et vivre associée à une domination globale européenne.

Processus mental en jeu :

Comprendre l’aliénation par l’intégration de la colonialité dans les relations de pouvoir qui pérennisent la domination culturelle et les institutions coloniales. De plus, la colonialité s’intègre également dans des formes de savoirs particuliers, de manières d’être à soi et au monde. Elle participe de l’imposition de standards homogènes et hégémoniques, niant les caractères spécifiques et la pleine possibilité d’épanouissement des personnes ne correspondant pas à ces standards.

 

*

 

Alors, que pouvons nous retenir de tout ca ?

Frantz Fanon était psychiatre et a exercé en Algérie française, Hussein Bulhan, docteur en psychologie diplômé des universités de Harvard, Boston et Wesleyan, travaille actuellement en Somalie, Joy de Gruy psychologue et chercheuse, est afro-américaine et a conduit ses recherches entre les Etats Unis et le continent Africain… Le fruit de leurs recherches est intéressant car il émane de personnes situées, racisées de formation médicale et/ou psychologique.

Ainsi, ces outils permettent de mieux comprendre comment l’histoire et les contextes dont nous sommes issus, continuent de forger nos histoires et nos psychés.

L’un des premiers processus de guérison pour pour aller mieux mentalement, est de se permettre de reconnaître que l’on souffre et de quoi on peut souffrir. Mettre des mots sur ces réalités permet d’asseoir leur matérialité et de comprendre que ces expériences existent et sont reconnues par d’autres. Nous espérons que ce modeste article vous permettra de mieux comprendre certaines choses que vous ou vos proches pouvez vivre.

Votre santé mentale est importante, il est nécessaire de la soigner, de la protéger et de la préserver.

Si vous en ressentez le besoin, un thérapeute peut vous aider à y voir plus clair.

Aussi, si vous avez besoin d’aide, n’hésitez pas à vous faire accompagner par le Cabinet Madi Said ou par tout autre professionnel à même de vous aider à réaliser un travail psychologique, pour vous aider à aller mieux.

Vous avez aimé cet article ? N’hésitez pas à le partager !

Sommes nous indispensables

Sommes nous indispensables ?

1640 1108 Janna Madi Said

Sommes nous indispensables ?

Sommes nous indispensables

“ Il réfléchissait : il réfléchissait toujours à la même chose, à ce qui constituait le but, la signification, la joie et l’orgueil de son existence (…) ”

Maître et Serviteur – Tolstoï

 

Sommes nous indispensables ?

 

Qui n’a jamais senti le besoin d’être utile ? De faire plaisir ? De sentir l’agréable sentiment du devoir accompli ? D’avoir pu laisser un impact positif, d’avoir soulagé une peine ou d’avoir pu rendre service ? Le sentiment de vouloir se rendre utile et de faire du bien autour de soi et sûrement l’un des plus nobles, mais aussi moteurs pour beaucoup de personnes.

Aujourd’hui, nous ne parlerons pas de ce sentiment circonscrit aux cas précités, mais plutôt de deux autres dimensions.

Il s’agira du sentiment de se sentir indispensable (sans moi, rien ne va plus, il faut que je puisse être là pour gérer, vérifier, contrôler….) ou de vouloir se sentir indispensable dans les yeux de l’autre (j’ai besoin qu’on me remarque, de me sentir utile, mais surtout demandé.e par l’autre…).

 

Alors, sommes nous indispensables et pourrions nous jamais l’être ?

 

*

 

Dans un cas, ce désir d’être en l’autre dépasse l’envie de participer à son bonheur. Elle est  plutôt un désir brûlant de montrer à l’autre sa disponibilité, son adresse, et sa présence plus qu’une volonté de lui être utile. et c’est à ce moment que l’on tombe dans des égards : quant à notre intention, notre orgueil. Se sentir indispensable est un sentiment qui valorise en flattant notre égo, car cela souligne à l’extrême, à quel point on peut être utile pour notre entourage.

Alors, disons le avant de poursuivre : ce n’est pas parce que vous avez éprouvé ce sentiment un jour que vous n’êtes pas une personne sincère, que vous êtes hypocrite voire mauvaise. Pas du tout ! c’est simplement que vous êtes humain, et en cela, vous ressentirez parfois des sentiments qui ne sont pas les plus sains pour vous ni pour les autres. Comme cette inexorable envie de se sentir indispensable aux yeux de l’autre.

 

Ce que j’aime à penser, c’est qu’une analyse approfondie de nos versants (bons ou mauvais) peut nous permettre d’explorer des voies de guérison, de changements ou de pérennisation selon ce que vous observez.

 

Ces versants ne sont alors que des “aya”, des signes qui vous permettent de retrouver votre chemin, ou d’en tracer un autre, à votre image et selon vos valeurs. 

 

Alors, il est positif de s’y pencher, avec bienveillance et surtout avec une intention placée au préalable, qui nous permette de reprendre à partir de bonnes bases. Vous n’aimeriez pas que votre analyse, aussi juste soit-elle, soit utilisée à mauvais escient, d’où l’importance de travailler et placer une intention juste et sincère dès le début.

 

Quelle est mon intention ?

 

Elle résume à elle seule la première vague de pensées qui doit vous animer au tout début de votre réflexion. 

On peut se demander pourquoi est ce que ce sentir être indispensable est positif pour nous, à quel moment il se manifeste, et en quoi il pourrait être valorisant.

On peut aussi dès le début exclure certaines pistes, par exemple :

Pourquoi arriver en retard à cette occasion ? 

Est-ce parce que j’ai vraiment eu un impératif m’empêchant d’être à l’heure ? Est ce que j’anticipe sur le retard des autres car je n’aime pas les débuts un peu tièdes ? Est ce que simplement je préfère les secondes moitiées de soirée ? Dans ce cas, ces raisons vous appartiennent, et elles ne sont en général que de nature pratique.

 

Mais pour ceux qui ne sont pas convaincus par ces motifs, alors quels sont-ils ? Comment et pourquoi veut on se sentir indispensable ?

Réfléchissez bien… Si vous osiez vous parler de vous à vous ?

 

Est-ce que je veux faire mon effet, que l’on remarque ma présence ? Si c’est le cas, pourquoi ? Pour qui ? A quel point est ce que je veux montrer que cette fête, sans moi ; “ Vous savez tous que ce ne serait pas la même chose”. Pourquoi ? 

Un projet se fait sans vous, et c’est le boxon dans votre tête. Pourquoi sans moi ? Ils sont mieux sans, c’est ça ? où ont ils voulu m’exclure volontairement ? 

En réalité, quel est le problème s’ils n’ont pas pensé à vous ? Est ce que ça diminue votre valeur

Celle-ci est elle mesurable aux nombres de sollicitations que vous recevez ? 

Dès qu’une nouvelle chose se crée, vous voulez en être. Pour quelle raison ? Y apporter votre pierre à l’édifice, proposer une vision créatrice, faire bénéficier de votre imagination fertile ? Bravo !

Mais est-ce vraiment sincère, ou bien ne viendrait-ce pas subtilement rappeler au monde que oui, vous avez de bonnes idées, vous êtes actif dans des projets innovants et surtout, tout cela démontre votre valeur sur le grand marché des ingrédients indispensables à un projet ou une vie réussi.e. 

Sommes nous indispensables pour soi ou pour l’autre ?

 

Certaines personnes entretiennent même des relations avec des personnes qu’elles jugent “indispensables” de connaître, car elles pourraient bien leur « servir » à un moment donné ou à un autre. Peut être même, que la seule valeur sociale de cette connaissance, est suffisante à beaucoup, car elle peut montrer au monde, que oui,  “je la/le connais”. Quelle sincérité alors dans cette approche…?

 

On voit bien qu’une grande partie de ces exemple peuvent illustrer des cas problématique en terme d’intention, qui parfois mêlent le vrai au faux, avec des intentions multiples qui peuvent se manifester ensemble, sans qu’on puisse bien les distinguer directement, un petit peu par accident… Puis dans d’autres cas, on cache un petit peu les mauvaises intentions par d’autres, plus grandiloquentes et moralement acceptables. 

 

Ne soyez pas dupe de vous même, c’est en étant sincère avec vous même d’abord que vous pourrez améliorer vos relations (verticale – envers Dieu – et horizontales – envers les gens). 

 

Reconnaître ces petits glissements permet de ne pas les ériger en système. 

 

Et puis, d’autres cas peuvent également découler d’une intention sincère, mais tronquée.

Elle est un acte compensatoire liée à une blessure émotionnelle et relève davantage d’un travail psychologique que moral par exemple.

Certaines personnes vont en effet aimer se sentir présent partout, pour aider, donner, soutenir autour d’eux, sans compter. Sans jamais rien demander en retour. Jusqu’à s’essouffler parfois et oublier qui ils sont, ce qu’ils veulent et leur propres limites. 

Se sentir exister en donnant, en fournissant une aide à ceux qui en ont besoin, sans penser à se faire justice en amont (les droits et besoins primaires du corps, de votre santé mentale sont des prérequis et des priorités souvent négligées) c’est souvent cacher certaines blessures que l’on n’a pas pu, pas su soigner avec le temps. 

 

La course vers l’autre s’assimile presque à une fuite désespérée de soi.

 

Se quitter pour mieux se sentir exister ailleurs. Sentir devoir toujours avoir un rôle dans les luttes de votre entourage, de votre environnement, de toute votre famille entière est un sentiment noble qui prouve une certaine grandeur de caractère. Mais attention, celui-ci vous tue à petit feu. Et oui, pour trois raisons principales.

 

Sommes nous indispensables si nous ne sommes pas permanents ?

 

*

 

       1. Vous n’avez pas à jouer un rôle dans toutes les luttes : 

“Dieu n’impose à aucune âme une charge supérieure à sa capacité” traduction v2s286

Humainement, c’est un donc un rôle impossible à tenir 

        2. Pour être constructif et pérenne, votre rôle ne peut se substituer à celui des autres, chacun a le sien.

Psychologiquement, certains déverouillages ne peuvent être réalisés que par les personnes elles-même, vous aurez beau avoir une volonté de fer et donner toute l’aide au monde, si ce dévérouillage n’est pas fait par l’autre, c’est comme poser des briques à la même place, sur une terre qui les ferait disparaître à chaque fois. 

Et enfin…

       3. Vouloir tout résoudre, aider tout le monde jusqu’à vous oublier, c’est oublier que La Permanence Lui Appartient, et qu’Il Est l’Unique Indispensable à toute chose, du grain de sable, à la vague qui s’échoue, de la rosée du matin jusqu’au battement de toutes les ailes qu’Il a Créé.  C’est d’ailleurs l’un des noms divins :

 

Al Baqi – الباقي

Le Permanent

Celui qui Est , qui a toujours été et qui Sera à jamais.

 

Sommes nous alors indispensables si Seul Le Permanent l’Est ? Devons nous chercher à l’être, quand nous ne serons à jamais limités ? Est ce un noble sentiment que de vouloir l’être, une problématique ou un révélateur, un signe, une manière de mieux comprendre ce qu’il y a derrière ce désir ?

Votre santé mentale est importante, il est nécessaire de la soigner, de la protéger et de la préserver.

Si vous en ressentez le besoin, un thérapeute peut vous aider à y voir plus clair.

Aussi, si vous avez besoin d’aide, n’hésitez pas à vous faire accompagner par le Cabinet Madi Said ou par tout autre professionnel à même de vous aider à réaliser un travail psychologique, pour vous aider à aller mieux.